Courrier International
Rêves Salés
La Bolivie de Scarlett Hooft Graafland
Eloignée de toute preoccupation documentaire, Scarlett Hooft Graafland parcourt le monde pour trouver les décors de ses images oniriques. Il s’agit pour elle de mettre en scène de recontres inattendues – et poétiques- entre des personnages stylisés, des objects colorés de la vie ordinaire et des paysages aux atmosphères stupéfiantes. Elle a notamment pratiqué cet art – qui tient autant de l’istallation et de la performance que de la photographie – en Chine, en Islande, sur la banquise du Nunavut et sur les hauts plateaux du sud de la Bolivie. Les images de ce portfolio ont été réalisées au cours de trois séjours de six à huit semaines chacun, en 2004, 2006 et 2007, en divers lieux de l’Altiplano bolivien – dans le désert de sel d’Uyuni ou a proximité – et à des saisons différentes. “Je voulais avoir des conditions météo variées pour profiter des effects de lumière, explique la photographe. Et puis on peut jouer avec la reverberation, qui varie selon l’humidité, avec les effets de miroir sur le lac salé, les brumes, etc. Le fait de rester plusieurs semaines dans le même endroit m’a par ailleurs permis de vivtre avec la population locale, de m’immerger dans sa culture et de lui proposer de participer à mes mises en scène.”
La Bolivie de Scarlett Hooft Graafland
Eloignée de toute preoccupation documentaire, Scarlett Hooft Graafland parcourt le monde pour trouver les décors de ses images oniriques. Il s’agit pour elle de mettre en scène de recontres inattendues – et poétiques- entre des personnages stylisés, des objects colorés de la vie ordinaire et des paysages aux atmosphères stupéfiantes. Elle a notamment pratiqué cet art – qui tient autant de l’istallation et de la performance que de la photographie – en Chine, en Islande, sur la banquise du Nunavut et sur les hauts plateaux du sud de la Bolivie. Les images de ce portfolio ont été réalisées au cours de trois séjours de six à huit semaines chacun, en 2004, 2006 et 2007, en divers lieux de l’Altiplano bolivien – dans le désert de sel d’Uyuni ou a proximité – et à des saisons différentes. “Je voulais avoir des conditions météo variées pour profiter des effects de lumière, explique la photographe. Et puis on peut jouer avec la reverberation, qui varie selon l’humidité, avec les effets de miroir sur le lac salé, les brumes, etc. Le fait de rester plusieurs semaines dans le même endroit m’a par ailleurs permis de vivtre avec la population locale, de m’immerger dans sa culture et de lui proposer de participer à mes mises en scène.”